11. KAPH, le Corps de Résurrection
- Valeur numérique : 20
- Planète : Le Soleil
- Signification : La Paume de la Main
- Rayonnement : Jaune, orange et rouge ( noyau rouge au centre )
Notions - Clefs :
- Le Corps, la Coupe, le " contenant " ...
- L'action de recevoir, d'accueillir
- Vaincre l'inertie
- Triompher de la colère, de la frustration, de la révolte
Au coeur du labyrinthe du psychisme humain et des pulsions du corps est un temple secret, qui abrite une incroyable puissance de résurrection.
En Kaph résident les mystères de la matière. Elle régit les forces atomiques, magnétiques, électriques, et bien plus subtiles encore. Son pouvoir guérisseur est immense. Il peut pénétrer tous les plans physiques jusqu'aux plus denses. Son action demande la volonté de secouer l'inertiesous toutes ses formes, et son énergie illustre bien que " Dieu vomit les tièdes ". Le piège le plus terrifiant pour une âme est l'inertie, le " à quoi bon? " qui recouvre comme une chape de plomb tout élan créateur et étouffe la vie. Or Kaph est puissance de Vie, et nous avons parfois besoin de son aide précieuse pour continuer à avancer.
L'énergie de Kaph vient activer dans l'intimité des cellules le code secret de notre hérédité divine, du corps de lumière. Ainsi réveillé, il devient " pain de vie ", corps christique de l'Homme Nouveau.
Kaph nous indique qu'une action est nécessaire sur le plan matériel. Il faut peut-être canaliser une énergie de colère dans une direction constructive à l'écoute de l'âme, ou bien il faut triompher d'une certaine paresse, qu'elle soit physique, psychique ou spirituelle; et pour tout cela Elle est une aide précieuse.
Elle nous mène enfin à la conscience vécue que le corps est un temple sacré, et nous ouvre le chemin pour nous permettre de le comprendre et de l'aimer. Elle nous aide à nous ouvrir réellement, pour devenir une coupe offerte, lisse et sans faille, où pourra se déverser la puissance dynamique de la Vie.
La Question de Kaph
" O Enfant de l'Infini, te voici dans un corps de chair pour le plus merveilleux des voyages. Je te parle des profondeurs de ce corps qui a tant à t'apprendre. Viens dans ma lumière pour entendre son langage, te laisser surprendre par sa sagesse. Les cellules savent...
Aimes-tu ta planète, bien-aimé ? Aimes-tu ton corps de chair ? Ces deux questions n'en sont qu'une. Entends-tu l'appel de la Terre, l'Epouse bénie du Soleil, qui aspire éperdument aux rayons d'Amour de son Roi, et qui en est séparée par le psychisme humain ? Entends-tu l'appel qui monte des profondeurs de ton corps de chair ?
Il n'est plus temps d'hésiter ni de dormir. Il est temps d'agir. En situation de danger, la peur peut paralyser tout mouvement, mais tu peux faire le choix d'écouter la voix de ton âme en toute circonstance, et de t'élancer encore et encore. Ne laisse pas le mouvement de vie s'engourdir en toi, ne te décourage pas. La sortie du labyrinthe se situe au centre de ton être. Là est le secret. Et si parfois des brumes semblent vouloir envahir ton esprit et freiner ton élan, appelle-moi, et Je serai là."
- Valeur numérique : 20
- Planète : Le Soleil
- Signification : La Paume de la Main
- Rayonnement : Jaune, orange et rouge ( noyau rouge au centre )
Notions - Clefs :
- Le Corps, la Coupe, le " contenant " ...
- L'action de recevoir, d'accueillir
- Vaincre l'inertie
- Triompher de la colère, de la frustration, de la révolte
Au coeur du labyrinthe du psychisme humain et des pulsions du corps est un temple secret, qui abrite une incroyable puissance de résurrection.
En Kaph résident les mystères de la matière. Elle régit les forces atomiques, magnétiques, électriques, et bien plus subtiles encore. Son pouvoir guérisseur est immense. Il peut pénétrer tous les plans physiques jusqu'aux plus denses. Son action demande la volonté de secouer l'inertiesous toutes ses formes, et son énergie illustre bien que " Dieu vomit les tièdes ". Le piège le plus terrifiant pour une âme est l'inertie, le " à quoi bon? " qui recouvre comme une chape de plomb tout élan créateur et étouffe la vie. Or Kaph est puissance de Vie, et nous avons parfois besoin de son aide précieuse pour continuer à avancer.
L'énergie de Kaph vient activer dans l'intimité des cellules le code secret de notre hérédité divine, du corps de lumière. Ainsi réveillé, il devient " pain de vie ", corps christique de l'Homme Nouveau.
Kaph nous indique qu'une action est nécessaire sur le plan matériel. Il faut peut-être canaliser une énergie de colère dans une direction constructive à l'écoute de l'âme, ou bien il faut triompher d'une certaine paresse, qu'elle soit physique, psychique ou spirituelle; et pour tout cela Elle est une aide précieuse.
Elle nous mène enfin à la conscience vécue que le corps est un temple sacré, et nous ouvre le chemin pour nous permettre de le comprendre et de l'aimer. Elle nous aide à nous ouvrir réellement, pour devenir une coupe offerte, lisse et sans faille, où pourra se déverser la puissance dynamique de la Vie.
La Question de Kaph
" O Enfant de l'Infini, te voici dans un corps de chair pour le plus merveilleux des voyages. Je te parle des profondeurs de ce corps qui a tant à t'apprendre. Viens dans ma lumière pour entendre son langage, te laisser surprendre par sa sagesse. Les cellules savent...
Aimes-tu ta planète, bien-aimé ? Aimes-tu ton corps de chair ? Ces deux questions n'en sont qu'une. Entends-tu l'appel de la Terre, l'Epouse bénie du Soleil, qui aspire éperdument aux rayons d'Amour de son Roi, et qui en est séparée par le psychisme humain ? Entends-tu l'appel qui monte des profondeurs de ton corps de chair ?
Il n'est plus temps d'hésiter ni de dormir. Il est temps d'agir. En situation de danger, la peur peut paralyser tout mouvement, mais tu peux faire le choix d'écouter la voix de ton âme en toute circonstance, et de t'élancer encore et encore. Ne laisse pas le mouvement de vie s'engourdir en toi, ne te décourage pas. La sortie du labyrinthe se situe au centre de ton être. Là est le secret. Et si parfois des brumes semblent vouloir envahir ton esprit et freiner ton élan, appelle-moi, et Je serai là."
Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : le Force, Nombre 11, lettre hébraïque Caph.
La Force.
Le Nombre 11.
Le Nombre Onze, La Force dans le livre de Thoth, première des vertus cardinales, et le deuxième Nombre de notre quatrième ternaire (10-11-12). Cette deuxième position le place sous l’influence de la Conscience de notre Ternaire Divin ; il est d’ailleurs composé d’un doublement du Un qui en addition théosophique nous donne (1+1 = 2). Ce Nombre est placé sous l’influence de Mars, planète au sujet de laquelle je renvoie chapitre IV. Ce feu Martien sera celui qui permettra soit une plus forte condensation (coagula) dans la matérialité et l’animalité pour cause de violence de brutalité et d’agressivité ; soit une plus forte dissolution (solve) par la domination et la maîtrise des instincts de cette animalité du feu dévorant qui se manifeste sous l’aspect symbolique du Lion, figurant sur cette Lame du livre de Thoth, ; Lion dominé par la femme, la faculté volitive (Aishah). La Table d’Emeraude enseigne sur cette Vertu Cardinale qu’est la Force par la sentence suivante : C’est la force forte de toute force, car elle vaincra toute chose subtile et pénètrera toute chose solide . Cette vertu n’est pas celle qui a le pouvoir de changer le monde, mais de changer celui qui parvient à sa maîtrise. Vaincre toute chose subtile, revient à se libérer de l’asservissement des forces psychiques, intellectuelles qui cherchent à s’imposer à nous. Et pénétrer toute chose solide, c’est parvenir à se libérer de l’asservissement des instincts de l’animalité, des passions dominatrices des sens physiques avec ses désirs aliénants qui engendrent une ivresse d’émotions au réveil difficile. La force qui a pour objet la domination des autres est un feu dévorant, alors qu’à l’inverse la Force qui est l’expression de la faculté volitive se mettant en harmonie avec les lois de la Providence, est un feu fécondant et générateur d’extase, sans qu’il y ait à craindre d’effets négatifs secondaires. La maîtrise de cette vertu cardinale qu’est la Force, implique une prise de Conscience de ses responsabilités vis-à-vis de plus faibles mais aussi de ceux qui ne maîtrisent pas cette vertu. La force brutale et animalière est de l’ordre de l’inconscient, c’est une domination du libre arbitre par les puissances de la sphère du Destin ; alors que la Force vertu est un attribut de la Conscience, ce qui justifie pleinement la deuxième position de ce Nombre Onze dans ce quatrième ternaire. Concernant ce Nombre Onze Eliphas Lévi disait :
Sur l’un des bras de l’androgyne de Henri Kunrath, on lit ce mot : Coagula et sur l’autre : Solve.
Rassembler et répandre sont les deux verbes de la nature ; mais comment rassembler, comment répandre la lumière astrale ou l’âme du monde ? On rassemble par l’isolement, et l’on répand au moyen de la chaîne magique.
L’isolement consiste pour la pensée dans une indépendance absolue, pour le coeur dans une liberté entière, pour les sens dans une continence parfaite.
Tout homme qui a des préjugés et des craintes, tout individu passionné est esclave de ses passions, et est incapable de rassembler ou de coaguler, suivant l’expression de Khunrath, la lumière astrale ou l’âme de la terre.
Tous les vrais adeptes ont été indépendants jusqu’au supplice, sobres et chastes jusqu’à la mort ; et la raison de cette anomalie, c’est que, pour disposer d’une force, il ne faut pas être pris par cette force de manière qu’elle dispose de vous.
La maîtrise de la Force et la pratique de cette vertu cardinale, est donc la grande étape indispensable de l’évolution de l’âme-de-vie. Lorsque l’on injecte le venin de la faiblesse dans un cerveau et dans une âme-de-vie, invariablement le résultat est la paralysie de ce cerveau et l’atrophie de cette âme-de-vie. Ceux qui encouragent les faiblesses de leurs proches ou de ceux qui sont dans leur entourage, sont de même nature que Nahash l’attract originel, cette-ardeur-cupide, qui est à l’origine du péché originel.
L’initié (le Nombre Neuf), après avoir activé ses facultés supérieures, par la Connaissance, elle doit maintenant les éprouver dans l’action, ce n’est qu’à cette condition que l’acquis de cette Connaissance se confondra avec la Conscience, et que l’initié devient théurge ou mage ; la sagesse n’est pas l’immobilisme mais l’intelligence en action. Pour pratiquer cette Vertu qu’est la Force, nous relèverons qu’il faut avoir préalablement cultivé et maîtrisé ces deux autres Vertus cardinales que sont la Justice (le Nombre Huit) et la Prudence (le Nombre Neuf) ; Justice qui est discernement et Connaissance, Prudence qui repose sur cette Connaissance drapée dans la cape de l’Humilité. Tout comme chaque Nombre contient tous les autres, une Vertu Cardinale doit se manifester dans un subtil dosage avec les trois autres d’où l’indispensable rôle de la Conscience pour parvenir à l’harmonie d’une Pensée Juste en Vertus, la fameuse Maât en soi. il est intéressant de constater que l’addition théosophique des 11 premiers Nombres nous donne en premier résultat 66, le double signe de l’Amoureux, dans son aspect évolution ou involution ; et l’addition de ce résultat nous donne 12 la lame suivante, les 12 travaux d’Hercule. L’addition de ce 12 nous ramène au Nombre Trois, le Destin qui attend la Conscience ne parvenant pas à dominer la Force.
Le Tao-Tô-King nous donne comme correspondance subtile à ce Nombre Onze :
Celui qui est conscient de sa force mais garde la douceur de la femme, est le creuset de L’univers.
Etant le creuset de l’univers, il fait un avec le Tao et redevient pur comme l’enfant.
Celui qui connaît l’étendue de son savoir et garde la simplicité dans son coeur, est le modèle du monde.
Etant le modèle du monde, il rejoint le Tao et son espace infini.
Celui qui connaît la gloire mais garde son humilité possède la vertu du monde.
Etant la vertu du monde, il atteint la plénitude du Tao et revient à l’unité originelle, cette unité d’où provient toute chose.
Le Sage participe alors à l’harmonie universelle. Grain de lumière, il se répand dans l’univers et revient à la grande lumière.
Et il retrouve l’infini.
Le Nombre Onze a pour lettre hébraïque Caph, nom divin Kabir-potens (désigne le premier ciel, premier mobile correspondant au nom de Dieu Yod ).
Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :
Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche, gutturale. Comme image symbolique, il représente tout objet creux, en général ; et en particulier, la main de l’homme à demi fermée. Employé comme signe grammatical, il est le signe assimilatif, celui de la vie réfléchie et passagère : c’est une sorte de moule qui reçoit et communique indifféremment toutes les formes. Ce caractère dérive, ainsi que je l’ai dit, de l’aspiration Heth, qui découle du principe vocal Vav, image de la vie absolue ; mais il y joint l’expression du caractère organique Guimel, dont il est une sorte de renforcement. C’est, en hébreu, l’article assimilatif et concomitant. Le mouvement qu’il exprime entre les noms et les actions, est celui de la similitude et de l’analogie. Les grammatistes hébraïsants, en ne le rangeant ni parmi les héémanthes ni parmi les paragogiques, ont commis la plus grossière des erreurs ; Ils n’ont vu en lui qu’une particule inséparable ou un affixe ; et souvent l’ont confondu avec le mot qu’il gouverne en sa qualité d’article. Son nombre arithmétique est 20.
La Force.
Le Nombre 11.
Le Nombre Onze, La Force dans le livre de Thoth, première des vertus cardinales, et le deuxième Nombre de notre quatrième ternaire (10-11-12). Cette deuxième position le place sous l’influence de la Conscience de notre Ternaire Divin ; il est d’ailleurs composé d’un doublement du Un qui en addition théosophique nous donne (1+1 = 2). Ce Nombre est placé sous l’influence de Mars, planète au sujet de laquelle je renvoie chapitre IV. Ce feu Martien sera celui qui permettra soit une plus forte condensation (coagula) dans la matérialité et l’animalité pour cause de violence de brutalité et d’agressivité ; soit une plus forte dissolution (solve) par la domination et la maîtrise des instincts de cette animalité du feu dévorant qui se manifeste sous l’aspect symbolique du Lion, figurant sur cette Lame du livre de Thoth, ; Lion dominé par la femme, la faculté volitive (Aishah). La Table d’Emeraude enseigne sur cette Vertu Cardinale qu’est la Force par la sentence suivante : C’est la force forte de toute force, car elle vaincra toute chose subtile et pénètrera toute chose solide . Cette vertu n’est pas celle qui a le pouvoir de changer le monde, mais de changer celui qui parvient à sa maîtrise. Vaincre toute chose subtile, revient à se libérer de l’asservissement des forces psychiques, intellectuelles qui cherchent à s’imposer à nous. Et pénétrer toute chose solide, c’est parvenir à se libérer de l’asservissement des instincts de l’animalité, des passions dominatrices des sens physiques avec ses désirs aliénants qui engendrent une ivresse d’émotions au réveil difficile. La force qui a pour objet la domination des autres est un feu dévorant, alors qu’à l’inverse la Force qui est l’expression de la faculté volitive se mettant en harmonie avec les lois de la Providence, est un feu fécondant et générateur d’extase, sans qu’il y ait à craindre d’effets négatifs secondaires. La maîtrise de cette vertu cardinale qu’est la Force, implique une prise de Conscience de ses responsabilités vis-à-vis de plus faibles mais aussi de ceux qui ne maîtrisent pas cette vertu. La force brutale et animalière est de l’ordre de l’inconscient, c’est une domination du libre arbitre par les puissances de la sphère du Destin ; alors que la Force vertu est un attribut de la Conscience, ce qui justifie pleinement la deuxième position de ce Nombre Onze dans ce quatrième ternaire. Concernant ce Nombre Onze Eliphas Lévi disait :
Sur l’un des bras de l’androgyne de Henri Kunrath, on lit ce mot : Coagula et sur l’autre : Solve.
Rassembler et répandre sont les deux verbes de la nature ; mais comment rassembler, comment répandre la lumière astrale ou l’âme du monde ? On rassemble par l’isolement, et l’on répand au moyen de la chaîne magique.
L’isolement consiste pour la pensée dans une indépendance absolue, pour le coeur dans une liberté entière, pour les sens dans une continence parfaite.
Tout homme qui a des préjugés et des craintes, tout individu passionné est esclave de ses passions, et est incapable de rassembler ou de coaguler, suivant l’expression de Khunrath, la lumière astrale ou l’âme de la terre.
Tous les vrais adeptes ont été indépendants jusqu’au supplice, sobres et chastes jusqu’à la mort ; et la raison de cette anomalie, c’est que, pour disposer d’une force, il ne faut pas être pris par cette force de manière qu’elle dispose de vous.
La maîtrise de la Force et la pratique de cette vertu cardinale, est donc la grande étape indispensable de l’évolution de l’âme-de-vie. Lorsque l’on injecte le venin de la faiblesse dans un cerveau et dans une âme-de-vie, invariablement le résultat est la paralysie de ce cerveau et l’atrophie de cette âme-de-vie. Ceux qui encouragent les faiblesses de leurs proches ou de ceux qui sont dans leur entourage, sont de même nature que Nahash l’attract originel, cette-ardeur-cupide, qui est à l’origine du péché originel.
L’initié (le Nombre Neuf), après avoir activé ses facultés supérieures, par la Connaissance, elle doit maintenant les éprouver dans l’action, ce n’est qu’à cette condition que l’acquis de cette Connaissance se confondra avec la Conscience, et que l’initié devient théurge ou mage ; la sagesse n’est pas l’immobilisme mais l’intelligence en action. Pour pratiquer cette Vertu qu’est la Force, nous relèverons qu’il faut avoir préalablement cultivé et maîtrisé ces deux autres Vertus cardinales que sont la Justice (le Nombre Huit) et la Prudence (le Nombre Neuf) ; Justice qui est discernement et Connaissance, Prudence qui repose sur cette Connaissance drapée dans la cape de l’Humilité. Tout comme chaque Nombre contient tous les autres, une Vertu Cardinale doit se manifester dans un subtil dosage avec les trois autres d’où l’indispensable rôle de la Conscience pour parvenir à l’harmonie d’une Pensée Juste en Vertus, la fameuse Maât en soi. il est intéressant de constater que l’addition théosophique des 11 premiers Nombres nous donne en premier résultat 66, le double signe de l’Amoureux, dans son aspect évolution ou involution ; et l’addition de ce résultat nous donne 12 la lame suivante, les 12 travaux d’Hercule. L’addition de ce 12 nous ramène au Nombre Trois, le Destin qui attend la Conscience ne parvenant pas à dominer la Force.
Le Tao-Tô-King nous donne comme correspondance subtile à ce Nombre Onze :
Celui qui est conscient de sa force mais garde la douceur de la femme, est le creuset de L’univers.
Etant le creuset de l’univers, il fait un avec le Tao et redevient pur comme l’enfant.
Celui qui connaît l’étendue de son savoir et garde la simplicité dans son coeur, est le modèle du monde.
Etant le modèle du monde, il rejoint le Tao et son espace infini.
Celui qui connaît la gloire mais garde son humilité possède la vertu du monde.
Etant la vertu du monde, il atteint la plénitude du Tao et revient à l’unité originelle, cette unité d’où provient toute chose.
Le Sage participe alors à l’harmonie universelle. Grain de lumière, il se répand dans l’univers et revient à la grande lumière.
Et il retrouve l’infini.
Le Nombre Onze a pour lettre hébraïque Caph, nom divin Kabir-potens (désigne le premier ciel, premier mobile correspondant au nom de Dieu Yod ).
Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :
Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche, gutturale. Comme image symbolique, il représente tout objet creux, en général ; et en particulier, la main de l’homme à demi fermée. Employé comme signe grammatical, il est le signe assimilatif, celui de la vie réfléchie et passagère : c’est une sorte de moule qui reçoit et communique indifféremment toutes les formes. Ce caractère dérive, ainsi que je l’ai dit, de l’aspiration Heth, qui découle du principe vocal Vav, image de la vie absolue ; mais il y joint l’expression du caractère organique Guimel, dont il est une sorte de renforcement. C’est, en hébreu, l’article assimilatif et concomitant. Le mouvement qu’il exprime entre les noms et les actions, est celui de la similitude et de l’analogie. Les grammatistes hébraïsants, en ne le rangeant ni parmi les héémanthes ni parmi les paragogiques, ont commis la plus grossière des erreurs ; Ils n’ont vu en lui qu’une particule inséparable ou un affixe ; et souvent l’ont confondu avec le mot qu’il gouverne en sa qualité d’article. Son nombre arithmétique est 20.
Les lettres hébraïques : des énergies vivantes 3 par Annik De Souzenelle
Je vous propose d’étudier le Kaph qui a pour valeur 20 et qui s’exprime avec un Phé final. C’est une lettre carrée. En supprimant la partie qui va vers la gauche et en prolongeant la partie verticale, on obtient le Phé final. Le Kaph ne doit pas être confondu avec le Qof qui a pour valeur 100.
Kaph veut dire la paume de la main, mais aussi grosso modo, un petit contenant que nous retrouverons dans différentes parties du corps, par exemple dans la hanche blessée de Jacob, qui n’est autre que la cupule du fémur, Kaph Yorek. C’est là où se trouve un centre d’énergie très important qui, s’il n’est pas employé pour construire l’homme, est employé à le détruire et c’est ce qui fait la rupture à ce niveau du col du fémur chez beaucoup de vieillards. Kaph, c’est aussi la plante des pieds.
Le graphisme de la lettre était autrefois une main qui fut stylisée. Son retournement nous donne la lettre K.
Quand la lettre est venue se présenter devant le Saint-Béni-Soit-il, elle fit valoir qu’elle commençait le mot qui signifiait la « gloire », Kabod. Etant l’initiale de la Gloire de Dieu, elle se crut désignée pour commencer la création du monde. Homologue de Beith qui a reçu cet honneur, elle se l’est vu refuser. Kabod est un mot d’une beauté immense : gloire divine, richesse, densité. Quand la Gloire Divine descend dans la Tente d’Assignation, dans le Tabernacle, il y a une telle densité que pas un homme ne peut y entrer. Si nous voulons faire un peu de numérologie, nous voyons que 20 +2 + 4 = 26, le nombre sacré du Tétragramme. Kabod, c’est le Yod-Hé-Vov-Hé en potentiel dans l’homme qui est alors totalement réalisé.
Le même mot prononcé Kaved veut dire le foie. Notre foie est aussi un réceptacle de richesses physiques, psychiques et spirituelles. C’est pour cela qu’il est important de libérer le foie des nourritures physiques et psychiques, si nous voulons y faire entrer des nourritures spirituelles. Mais cette libération doit se faire uniquement dans un but de purification spirituelle et non pour des fins de pouvoirs à acquérir. Car à ce moment-là, y pénètrent des forces négatives, causes de maladies et de drames.
Donc, quand le Kaph est allé se présenter devant le Saint-Béni-Soit-Il, il quitte le Trône (Kisse Hakabod, le trône de la Gloire Divine), et il est dit dans le Zohar : « deux cent mille mondes ainsi que le Trône lui-même furent ébranlés, la secousse était si violente qu’elle menaçait tous les mondes d’écroulement ». Le Saint-Béni-Soit-Il dit alors : « Kaph, Kaph, pourquoi persistes-tu à rester ici, retournes à ta place, je ne me servirai pas de toi pour commencer la Création, car tu es l’initiale du mot exprimant l’extermination ». Nous nous trouvons là devant le mot Kalah, d’où vient peut-être celui de calamité. Pourquoi s’agit-il d’extermination. Quand la lettre Kaph et la lettre Lamed sont ensemble, elles forment un mot qui veut dire la totalité, donc un achèvement. Et comme pour toute perfection acquise la rupture doit avoir lieu pour pouvoir parvenir à un plus que parfait. Donc il y aura destruction, extermination, des morts nécessaires pour passer à un autre plan.
Derrière le discours du Divin, il y a la notion de ce Kaph qui va présider à une totalité, à un achèvement. La première lettre qui était venue se présenter (elles se présentent en sens inverse), était le Mem qui aussi reçut l’ordre de retourner à sa place, car elle formait le motMelech, le Roi. Mem, Lamed, Kaph final sont les trois lettres qui ne doivent jamais quitter leur place, parce qu’elles forment précisément le mot, Roi, cette royauté que nous avons à devenir. Melech est aussi la racine de Malkout, dans la dernière des Séphiroth, qui signifie le Royaume.
Il y a un mot très intéressant qui est formé avec le mot Kabod, c’est Coha, force. Ce n’est que quand nous avons les deux mains réunies que nous avons la force, aussi bien sur un plan vulgaire que par les Hé du Yod-Hé-Vov-Hé, lesquels, totalement réunis, forment le Yod en-haut et c’est finalement ce Yod qui est la force.
Koav ou Kaov, plus exactement Kaph-Aleph-Beith, veut dire ruiner. Pourquoi cette notion de ruiner ? Quand nous voulons ramener le mystère à un concept qui nous est propre, nous tuons le concept. L’expérience mystique ne peut être exprimée, elle reste dans le domaine du silence.
Un autre mot, Cocav, c’est l’étoile ou cocavim, les étoiles. Ce mot apparaît au quatrième jour de la Genèse et dans l’étude de la quatrième lettre, Daleth, où nous voyons arriver les structures, les luminaires qui éclairent pendant la nuit et pendant le jour. Mais cela est encore bien autre chose et notamment nos structures intérieures, car tout notre corps est un système solaire.
Dans l’Apocalypse les étoiles sont comparées aux Anges du monde angélique. Ce sont des énergies divines, ce sont elles qui montent et descendent le long de l’échelle de Jacob. Ce sont les énergies qui président à nos structures et à notre évolution intérieure. Le monde des étoiles est un monde très étrange.
Le Kaph est un réservoir d’énergie, le Beith, c’est la maison. Ils sont appelés à s’ouvrir les uns après les autres, en temps voulu, pour réaliser le Divin que nous sommes.
Je vous propose d’étudier le Kaph qui a pour valeur 20 et qui s’exprime avec un Phé final. C’est une lettre carrée. En supprimant la partie qui va vers la gauche et en prolongeant la partie verticale, on obtient le Phé final. Le Kaph ne doit pas être confondu avec le Qof qui a pour valeur 100.
Kaph veut dire la paume de la main, mais aussi grosso modo, un petit contenant que nous retrouverons dans différentes parties du corps, par exemple dans la hanche blessée de Jacob, qui n’est autre que la cupule du fémur, Kaph Yorek. C’est là où se trouve un centre d’énergie très important qui, s’il n’est pas employé pour construire l’homme, est employé à le détruire et c’est ce qui fait la rupture à ce niveau du col du fémur chez beaucoup de vieillards. Kaph, c’est aussi la plante des pieds.
Le graphisme de la lettre était autrefois une main qui fut stylisée. Son retournement nous donne la lettre K.
Quand la lettre est venue se présenter devant le Saint-Béni-Soit-il, elle fit valoir qu’elle commençait le mot qui signifiait la « gloire », Kabod. Etant l’initiale de la Gloire de Dieu, elle se crut désignée pour commencer la création du monde. Homologue de Beith qui a reçu cet honneur, elle se l’est vu refuser. Kabod est un mot d’une beauté immense : gloire divine, richesse, densité. Quand la Gloire Divine descend dans la Tente d’Assignation, dans le Tabernacle, il y a une telle densité que pas un homme ne peut y entrer. Si nous voulons faire un peu de numérologie, nous voyons que 20 +2 + 4 = 26, le nombre sacré du Tétragramme. Kabod, c’est le Yod-Hé-Vov-Hé en potentiel dans l’homme qui est alors totalement réalisé.
Le même mot prononcé Kaved veut dire le foie. Notre foie est aussi un réceptacle de richesses physiques, psychiques et spirituelles. C’est pour cela qu’il est important de libérer le foie des nourritures physiques et psychiques, si nous voulons y faire entrer des nourritures spirituelles. Mais cette libération doit se faire uniquement dans un but de purification spirituelle et non pour des fins de pouvoirs à acquérir. Car à ce moment-là, y pénètrent des forces négatives, causes de maladies et de drames.
Donc, quand le Kaph est allé se présenter devant le Saint-Béni-Soit-Il, il quitte le Trône (Kisse Hakabod, le trône de la Gloire Divine), et il est dit dans le Zohar : « deux cent mille mondes ainsi que le Trône lui-même furent ébranlés, la secousse était si violente qu’elle menaçait tous les mondes d’écroulement ». Le Saint-Béni-Soit-Il dit alors : « Kaph, Kaph, pourquoi persistes-tu à rester ici, retournes à ta place, je ne me servirai pas de toi pour commencer la Création, car tu es l’initiale du mot exprimant l’extermination ». Nous nous trouvons là devant le mot Kalah, d’où vient peut-être celui de calamité. Pourquoi s’agit-il d’extermination. Quand la lettre Kaph et la lettre Lamed sont ensemble, elles forment un mot qui veut dire la totalité, donc un achèvement. Et comme pour toute perfection acquise la rupture doit avoir lieu pour pouvoir parvenir à un plus que parfait. Donc il y aura destruction, extermination, des morts nécessaires pour passer à un autre plan.
Derrière le discours du Divin, il y a la notion de ce Kaph qui va présider à une totalité, à un achèvement. La première lettre qui était venue se présenter (elles se présentent en sens inverse), était le Mem qui aussi reçut l’ordre de retourner à sa place, car elle formait le motMelech, le Roi. Mem, Lamed, Kaph final sont les trois lettres qui ne doivent jamais quitter leur place, parce qu’elles forment précisément le mot, Roi, cette royauté que nous avons à devenir. Melech est aussi la racine de Malkout, dans la dernière des Séphiroth, qui signifie le Royaume.
Il y a un mot très intéressant qui est formé avec le mot Kabod, c’est Coha, force. Ce n’est que quand nous avons les deux mains réunies que nous avons la force, aussi bien sur un plan vulgaire que par les Hé du Yod-Hé-Vov-Hé, lesquels, totalement réunis, forment le Yod en-haut et c’est finalement ce Yod qui est la force.
Koav ou Kaov, plus exactement Kaph-Aleph-Beith, veut dire ruiner. Pourquoi cette notion de ruiner ? Quand nous voulons ramener le mystère à un concept qui nous est propre, nous tuons le concept. L’expérience mystique ne peut être exprimée, elle reste dans le domaine du silence.
Un autre mot, Cocav, c’est l’étoile ou cocavim, les étoiles. Ce mot apparaît au quatrième jour de la Genèse et dans l’étude de la quatrième lettre, Daleth, où nous voyons arriver les structures, les luminaires qui éclairent pendant la nuit et pendant le jour. Mais cela est encore bien autre chose et notamment nos structures intérieures, car tout notre corps est un système solaire.
Dans l’Apocalypse les étoiles sont comparées aux Anges du monde angélique. Ce sont des énergies divines, ce sont elles qui montent et descendent le long de l’échelle de Jacob. Ce sont les énergies qui président à nos structures et à notre évolution intérieure. Le monde des étoiles est un monde très étrange.
Le Kaph est un réservoir d’énergie, le Beith, c’est la maison. Ils sont appelés à s’ouvrir les uns après les autres, en temps voulu, pour réaliser le Divin que nous sommes.